En cette fin du XIXe siècle, à Nancy, Charlotte a de plus en plus de mal avec les principes bourgeois de son père. Entre son amour pour Maurice, brillant étudiant en médecine mais fils d'ouvrier, et le prétendant huppé agréé par ses parents, Charlotte sera placée devant un choix impossible. Il faudra attendre sa petite-fille pour étreindre enfin le bonheur dont les femmes des terres salées avaient, avant elle, tant rêvé... Points forts : Une grande saga qui traverse tout le XXe siècle Des héroïnes passionnément engagées dans leur époque
Afin de sauvegarder l'âme de leur hameau de l'inexorable course du profit et du progrès, des habitants, avec à leur tête Thibaut, un ado plein d'idées, se mobilisent...
De ce hameau tranquille, les Ruées, qui a vu sa population fondre comme neige au soleil notamment avec l'envolée des jeunes vers la ville, ne subsistent que l'auberge, la vieille gare et quelques habitations. Une poignée de fidèles aiment se retrouver à l'auberge, lieu d'une riche tradition familiale, où Mathilde a élevé seule Adeline et Thibaut, aujourd'hui adolescents. Bientôt un projet met en concurrence l'auberge de Mathilde et une zone artisanale, dont la municipalité attend beaucoup pour le développement du village voisin et pour l'emploi... Jusqu'à ce jour, grâce à l'auberge et la gare, même désaffectée, les gens du hameau avaient le sentiment de conserver, aussi fragile soit-elle, l'âme des Ruées. Pour combien de temps ? Mais il y a les choucas, ces élégants oiseaux noirs qui nichent sur le toit de la vieille gare ! Dès lors, les causes se confondent. Toucher aux choucas, c'est s'en prendre aux gens du hameau... Et le timide Thibaut sait, lui, d'un crayonné habile, comment rallier le plus grand nombre à leur cause, comment sauver l'auberge, comment joindre aux belles paroles les vraies résistances...
Au bord d'une paisible bourgade languedocienne, Marcel Montségur, un paysan veuf replié sur son glorieux passé de vigneron rebelle, vit dans sa campagne en compagnie de six poules rousses et de Troumpéto, un coq ponctuel et consciencieux. Cette existence sereine et sans surprise va être brutalement troublée par la construction d'un lotissement privé, Le Soleil d'Occitanie. Deux mondes, celui des indigènes et celui des nouveaux venus, vont alors se côtoyer sans se rencontrer, avant de s'affronter au sujet de Troumpéto dont les cocoricos autant retentissants que matinaux exaspèrent les propriétaires des pavillons voisins. À travers ce fait divers malheureusement emprunté à la réalité, Jean-Pierre Grotti décrit avec un peu de nostalgie et beaucoup de sensibilité la perte de l'identité et du savoir-vivre de tous les villages de France, de Navarre et d'Occitanie submergés par le déferlement inexorable des vagues de citadins.
En août 1914, c’est le temps des moissons pour les Montagnac qui possèdent les plus belles terres de Combeval. Mais la guerre éclate et ce sera désormais le temps des sacrifices. Charles doit laisser partir son fils aîné, Marcelin, plutôt queson cadet Bastien, trop jeune pour être mobilisé. Ce dernier abandonnera son rêve de devenir instituteur et restera à la ferme. Quant à leur soeur, Eugénie, Charles renonce, par la force des choses, à l’idée de la marier sans tarder.Marcelin, appelé au front, laisse sa fiancée Reine, fille de modeste vigneron, sous le toit des Montagnac ; il devra attendre sa prochaine permission pour l’épouser. Son retour, dans de tragiques circonstances, précipitera Combeval dansle chaos. Jean-Paul Malaval, auteur des Noces de soie, d’Une famille française et de tant d’autres succès, excelle une nouvelle fois dans l’évocation d’une famille française enracinée dans sa terre, confrontée aux rigueurs et aux désastres de l’Histoire.
Alors qu'elle vient d'enterrer sa grand-mère, une jeune fille rencontre Igor. Cet être sauvage et magnétique, presque animal, livre du poisson séché à de vieilles femmes isolées dans la montagne, ultimes témoins d'une guerre qui, cinquante ans plus tôt, ne laissa aucun homme debout – hormis les " invisibles ", parias d'un monde que traversent les plus curieuses légendes. Un premier roman merveilleux qui se lit comme un conte.
Janvier 1960. Gatien, dix-huit ans, n'a jamais quitté son hameau du Cantal. Il mène une vie heureuse auprès de sa famille. Quand Gatien est appelé pour rejoindre son régiment en Algérie, Émilienne, sa promise, lui jure qu'elle lui sera fidèle. Ils échangent de nombreuses lettres et puis, soudain, Gatien ne reçoit plus de nouvelles...
Chaque été, Charles invite Antoine chez ses grands-parents en Dordogne. Alors que tout les sépare - Antoine est boursier, Charles est fils de receveur des finances -, les deux adolescents partagent une amitié sans concession, une de celles qui aident à se surpasser. C'est le moment tant attendu des vacances, de ces chaudes journées où les garçons aident aux champs lorsqu'ils ne filent pas à bicyclette vers les eaux fraîches de la rivière.Sur ses rives, ils rencontrent Séverine, étudiante comme eux à Périgueux. Entre ces trois êtres, un lien se noue, fait d'amour et d'amitié. Mais ce bonheur que nul ne croyait menacé se brise à la fin de l'été 1939 : comme des milliers de jeunes qui ne demandaient qu'à vivre heureux, Charles, Antoine et Séverine vont devoir entrer en résistance pour retrouver l'harmonie perdue et la paix des saisons.Ce sont ces heures ardentes, celles d'une jeunesse bouleversée par la folie d'une époque, confiante dans l'amitié, le courage et la beauté du monde, que fait revivre Christian Signol dans ce roman poignant qui célèbre l'authenticité des âmes et la force des souvenirs.
Marjolaine est une fillette de huit ans qui a un problème relationnel avec sa maman. Elle grandit à Mazerolles, un charmant petit village situé à proximité de Mont-de-Marsan. Durant sa scolarité, Marjolaine s'attache bien vite à son institutrice, Emilie Berthomieu ; celle-ci jouera un rôle important dans son existence. De nature sensible, l'état physique de la petite fille se fragilise.
Marie ne connaissait pas la date exacte de sa naissance. Johannes, le vieux pâtre de Maslafon, l'avait trouvée endormie parmi les brebis un matin d'automne 1901. Il la baptisa "Marie des brebis" et l'aima comme sa fille. Près d'un siècle plus tard, elle confie sa vie à Christian Signol. Il l'écoute avec passion et nous offre un livre qui fleure bon le laurier sauvage des Causses, le miel et l'orange de Noël.
1940, vallée des Eaux-Claires, en Charente. La Seconde Guerre mondiale ravage l'Europe. Au Moulin du Loup, Claire et son mari Jean n'hésitent pas à faire preuve de courage et de générosité. Claire héberge une famille de réfugiés juifs, dont l'arrivée provoque de nombreuses turbulences. Jean, lui, décide de se battre. Lorsqu'un soldat allemand disparaît mystérieusement, les soupçons se portent sur l'un des membres de la famille. Aventures, drames, amours, ruptures, maladie s'enchaînent autour des Roy-Dumont, qui surmontent toutes les épreuves grâce à Claire et à Jean, les gardiens du clan. " Un très beau roman sur l'une des plus noires pages de notre histoire. On adopte les héros de cette histoire et l'on tremble pour eux. " Le Courrier Indépendant " Un bel exploit littéraire. " Le Villefranchois